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suivre ce blog administration connexion + créer mon blog présentation blog : hypokhâgne-use description : un an en hypokhâgne pas à près pas : l'hypo-réalité, vous en rêviez p'têtre pas, mais on l'a fait quand même. contact archives articles récents presque 6 ans plus tard... et concrètement, une prépa, ça sert à quoi ? le master : késako ? je suis de retour... et j'entre en école de commerce. elle est passée par ici, elle repassera par là... mon premier concours quelques nouvelles, 7 mois plus tard là, rapidement, histoire de. fac et désillusions 2 fac et désillusions 1 liens des (hypo)khâgneux presque fréquentables [forum] camille [blog] 1 2 3 4 5 6 7 > >> 27 juillet 2014 7 27 / 07 / juillet / 2014 00:27 presque 6 ans plus tard... et oui, ça fait presque 6 ans que je me suis lancée dans les études supérieures et que j'ai posté mon premier article sur ce blog. comme je trouve qu'il n'y a rien de plus frustrant qu'un blog laissé à l'abandon sans que l'on sache ce que son auteur est devenu, je reviens vous donner quelques nouvelles. comme vous le savez, l'année dernière, j'ai intégré un mba (équivalent d'un m2) en production audiovisuelle à l'esg, une école de commerce parisienne. cette année m'a permis de suivre des enseignements moins théoriques qu'en fac et surtout d'engranger de l'expérience professionnelle via des stages, ce qui me manquait cruellement jusque là. je ne prétends pas avoir un avis général sur les écoles de commerce, car c'est univers auquel je me suis finalement assez peu intéressée, et qu'il y a énormément de types d'écoles de commerce différentes (les post-bacs, celles qu'on intègre après une prépa...) : à l'image des prépas, toutes les écoles de commerce ne sont pas à mettre dans le même panier. globalement, j'ai trouvé cette année très intéressante d'un point de vue profesionnel (tous mes profs étaient des professionnels de l'audiovisuel) mais, comparée à la fac, pas franchement d'une grande richesse intellectuelle... disons que je suis vraiment contente d'avoir passé 4 ans de fac à réfléchir sur les films et à acquérir une culture cinéma, car c'est une chose que cette année d'école de commerce ne m'a absolument pas apporté (durée du cours sur l'histoire du cinéma : 6h dans toute la formation...). et pour aborder le sujet qui fache, si ça vaut peut-être le coup de débourser des milliers d'euros pour certaines écoles / formations particulièrement reconnues sur le marché du travail, je trouve que clairement, la formation que j'ai suivie ne vaut pas son prix si on la paie seul (c'est-à-dire sans faire d'alternance, cas où l'entreprise pour laquelle on travaille à côté des cours paie la formation). et encore, ce n'était qu'une seule année à payer... pendant cette année de mba, j'ai enchaîné les stages, ce qui m'aura permis de découvrir ce que j'avais envie de faire, et, ce qui est aussi important, ce que je n'avais surtout pas envie de faire. vers la fin de l'année scolaire, j'ai repassé le concours de la fémis (toujours en distribution), en pensant avoir rendu un dossier bien meilleur que la première fois, et finalement je n'ai pas passé la première étape du concours malgré une bonne note à l'épreuve d'analyse, car je n'avais apparemment pas bien cerné le sujet du mémoire. forcément, ça a été une grosse déception d'échouer alors que je m'étais autant investie dans le concours. je me suis retrouvée un peu paumée pendant les vacances d'été, ayant énormément de mal à réaliser que j'étais censée avoir fini mes études et devoir commencer à chercher un travail... n'ayant pas un cv sufisamment solide pour chercher un boulot, je me suis résolue à faire une inscription bidon en fac, pour pouvoir faire le dernier stage qui me permettrait ensuite de me lancer sur le marché du travail. j'ai fini le stage en question (dans une grosse boîte de cinéma) en juillet dernier, et il y a une 15aine de jours, j'ai signé mon premier contrat de travail (dans une autre société) ! après 1 an et demi à enchaîner des expériences plus ou moins réussies, je peux donc savourer mes deux mois de vacances avant de commencer mon premier boulot à la rentrée ! si je devais faire un bilan de mon parcours étudiant, je dirais que j'ai très peu de regrets. avec le recul, je pense que j'aurais dû avoir plus de courage (ou resister un peu mieux à la pression parentale) et ne faire qu'une licence de cinéma au lieu d'une licence de lettres en plus : j'aurais alors pu commencer à acquérir de l'expérience beaucoup plus tôt en parallèle de mes études. si j'avais un seul conseil à donner à tous ceux qui ne se destinent pas à la fonction publique, c'est d'ailleurs de commencer le plus tôt possible à acquérir de l'expérience en stage / service civique / alternance : votre formation (en particulier si vous sortez de fac) passera largement après vos expériences au yeux de vos futurs recruteurs ! en clair, on s'en fout pas mal que vous ayez fait votre licence de cinéma / médiation culturelle / communication dans telle ou telle fac : le plus important, c'est ce que vous aurez fait en parallèle et que vous pourrez indiquer dans la partie "expériences" de votre cv ! voilà, à l'heure qu'il est, je pense qu'on peut dire que tout est bien qui finit bien, même si quelque part, ce n'est que le début... :) repost 0 published by colombe - dans post-hypo commenter cet article 14 octobre 2012 7 14 / 10 / octobre / 2012 00:12 et concrètement, une prépa, ça sert à quoi ? plus de 4 ans après avoir fini mon année d'hypokhâgne, il me semble que je peux enfin commencer à tenter de répondre à cette question : concrètement, une prépa, ça sert à quoi ? une question que tout lycéen / hypokhâgneux se pose quand il ne veut pas devenir prof. parce qu'il est évident que si vous voulez tenter un concours de l'enseignement, et en particulier l'agrégation ou le capes, la question ne se pose même pas : la prépa est la formation idéale. bien sûr, on peut aussi réussir en faisant toute sa scolarité à la fac (d'ailleurs, des majors de concours sortent régulièrement d'un parcours 100% fakheux !), mais la prépa facilite quand même bien les choses en posant des exigences et un niveau qui n'existe absolument pas pendant les premières années de fac. evidemment, quand on a choisi de faire une ou deux (ou trois...) années de prépa, qu'on a la tête dans le guidon, on ne se pose plus trop la question : on essaie de réussir au mieux et on se pose des questions quand on rejoint la fac. mais quand on est au lycée, on peut légitimement se demander à quoi sert à la prépa. clairement, la prépa s'adresse en priorité aux gens qui veulent devenir profs, et aux lycéens qui ne savent pas quoi faire après le bac mais possèdent un bon niveau général dans toutes les matières. petits lycéens, si vous n'avez pas d'aversion pour telle ou telle matière, n'hésitez pas une seconde : allez en prépa ! oui, mais pour quoi ? c'est ici que mes 4 ans de recul commencent à me servir. la prépa, ce n'est pas juste quelques années d'études intensives à dormir 5h par nuit pour tenter de finir premier à un classement. scolairement, évidemment, ce sont des méthodes et une organisation qui vous servira pendant toute votre scolarité. au niveau professionnel, quand on met de côté les concours de l'enseignement, l'intérêt de faire une prépa peut sembler assez réduit. et pourtant, cet intérêt existe bel et bien. la prépa est un véritable atout dans un cv. on me l'avait dit quand j'étais moi-même en hk, et je n'y croyais pas trop à l'époque. après avoir passé un nombre plutôt conséquent d'entretiens pour des stages dans le cinéma (à première vue, pas grand-chose à voir avec une hypokhâgne, donc !), j'ai pu constater à quel point c'était vrai. d'abord, il y a les recruteurs qui sont eux-mêmes passés par une prépa, et qui sont donc contents de trouver un profil semblable au leur. dans mon cas, on m'a posé des questions sur les mentions ("mais c'est quoi exactement ? ca n'existait pas à mon époque !"). c'est déjà un bon point. après, il y a l'effet "forma